EZ3kiel
Rock/Électro/Folk
Avec ce nouvel opus, les Tourangeaux d’EZ3kiel – qui ont pour bonne habitude celle de ne pas en avoir – surprennent encore et repoussent une nouvelle fois les lignes d’une oeuvre pourtant déjà maitresse dans l’art du contre-pied.
Parce qu’il mêle musique et littérature, La Mémoire du Feu est bien ce qu’il est coutume d’appeler un concept-album. Le disque nait ainsi de la collaboration entre trois musiciens d’un côté – les historiques membres Johann GUILLON & Stéphane BABIAUD accompagnés pour l’occasion de Nicolas PUAUX [Narrow Terence, Narco Terror) – et de l’autre, un auteur de polar, Caryl FEREY, à qui l’on doit notamment une série de romans noirs plus abrasifs les uns que les autres – Zulu, Mapuche ou Condor, pour ne citer qu’eux.
L’histoire, c’est celle de Diane et Duane, les presque jumeaux, dont l’amour brûle et se consume au fil d’une saison en enfer, pour finalement renaître de ses cendres. Une spirale ascendante sous forte brise musicale, appelant la nature à la poésie et l’humain à n’abdiquer devant rien.
Les chansons – forme musicale on ne peut plus inédite chez EZ3kiel – sont interprétées par un couple aussi énigmatique que magnétique composé de l’explosive Jessica MARTIN-MARESCO / Diane et du rocailleux Benjamin NEROT / Duane. Pensée comme un Choeur Antique à elle seule, l’actrice Olivia NICOSIA intervient au cours d’interludes entre les chansons, et narre dans une sorte de spoken words orchestré les forts intérieurs des amants. Enfin, les morceaux instrumentaux, de par leur force climatique naturelle, appuient la fulgurance du récit et soulignent la dramaturgie d’un album éminemment conçu pour emporter.
En acceptant le jeu de composer leur nouveau disque sous l’autorité des textes en français de Caryl FEREY, EZ3kiel – habituellement auteurs d’un électro-rock instrumental cinégénique et de multiples albums studio mêlant sons analogiques et digitaux – prouvent leur désir de se mettre à nouveau en danger artistiquement, de rechercher sciemment l’inconfort de création afin d’accoucher d’une oeuvre qui – parce que finalement plus architecturée qu’à l’accoutumée – vient encore élargir le spectre artistique de leur discographie.
Usant avec mesure et justesse de leurs différentes expériences et collaborations artistiques actuelles et passées, ils ouvrent avec La Mémoire du Feu la voie d’une musique hybride entre folk, électronique & rock organique et créent ce que l’on pourrait sans rougir appeler la « Post-Chanson Française ».
Parce qu’il mêle musique et littérature, La Mémoire du Feu est bien ce qu’il est coutume d’appeler un concept-album. Le disque nait ainsi de la collaboration entre trois musiciens d’un côté – les historiques membres Johann GUILLON & Stéphane BABIAUD accompagnés pour l’occasion de Nicolas PUAUX [Narrow Terence, Narco Terror) – et de l’autre, un auteur de polar, Caryl FEREY, à qui l’on doit notamment une série de romans noirs plus abrasifs les uns que les autres – Zulu, Mapuche ou Condor, pour ne citer qu’eux.
L’histoire, c’est celle de Diane et Duane, les presque jumeaux, dont l’amour brûle et se consume au fil d’une saison en enfer, pour finalement renaître de ses cendres. Une spirale ascendante sous forte brise musicale, appelant la nature à la poésie et l’humain à n’abdiquer devant rien.
Les chansons – forme musicale on ne peut plus inédite chez EZ3kiel – sont interprétées par un couple aussi énigmatique que magnétique composé de l’explosive Jessica MARTIN-MARESCO / Diane et du rocailleux Benjamin NEROT / Duane. Pensée comme un Choeur Antique à elle seule, l’actrice Olivia NICOSIA intervient au cours d’interludes entre les chansons, et narre dans une sorte de spoken words orchestré les forts intérieurs des amants. Enfin, les morceaux instrumentaux, de par leur force climatique naturelle, appuient la fulgurance du récit et soulignent la dramaturgie d’un album éminemment conçu pour emporter.
En acceptant le jeu de composer leur nouveau disque sous l’autorité des textes en français de Caryl FEREY, EZ3kiel – habituellement auteurs d’un électro-rock instrumental cinégénique et de multiples albums studio mêlant sons analogiques et digitaux – prouvent leur désir de se mettre à nouveau en danger artistiquement, de rechercher sciemment l’inconfort de création afin d’accoucher d’une oeuvre qui – parce que finalement plus architecturée qu’à l’accoutumée – vient encore élargir le spectre artistique de leur discographie.
Usant avec mesure et justesse de leurs différentes expériences et collaborations artistiques actuelles et passées, ils ouvrent avec La Mémoire du Feu la voie d’une musique hybride entre folk, électronique & rock organique et créent ce que l’on pourrait sans rougir appeler la « Post-Chanson Française ».
Pas de cookies pas de vidéo…