MATT ELLIOTT
Folk
Que peut construire quand tout est à terre, quand tout est effondré, idéaux et croyances, sens du commun et de la communauté ? Il ne reste alors qu’à encore et toujours se surpasser, à creuser encore et toujours les mêmes obsessions, à les apprivoiser, à les domestiquer.
Bien sûr, on aurait envie de ranger Matt Elliott dans un genre ou un autre mais plus qu’une école ou un style, l’anglais s’inscrit finalement plus dans un héritage, une tradition plutôt, celle de la complainte, du chant de lamentation qui court de continent en continent, de pays en pays. Des chants rébétiques grecs en passant par le Fado portugais, le Blues du Delta, les fanfares des balkans, la mélancolie Yiddish ou encore la Saudade capverdienne, on entend tout cela dans la musique de Matt Elliott, le chant d’un déraciné, d’un apatride, d’un être hors le monde.
Il y a chez Matt Elliott cette force d’expansion, cette capacité à enlever les scories, les parasites qui perturbent pour ne garder que l’essentiel, l’émotion ni brute ni forte, non, l’émotion réelle.
Bien sûr, on aurait envie de ranger Matt Elliott dans un genre ou un autre mais plus qu’une école ou un style, l’anglais s’inscrit finalement plus dans un héritage, une tradition plutôt, celle de la complainte, du chant de lamentation qui court de continent en continent, de pays en pays. Des chants rébétiques grecs en passant par le Fado portugais, le Blues du Delta, les fanfares des balkans, la mélancolie Yiddish ou encore la Saudade capverdienne, on entend tout cela dans la musique de Matt Elliott, le chant d’un déraciné, d’un apatride, d’un être hors le monde.
Il y a chez Matt Elliott cette force d’expansion, cette capacité à enlever les scories, les parasites qui perturbent pour ne garder que l’essentiel, l’émotion ni brute ni forte, non, l’émotion réelle.
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TEREGLIO
Folk
Echappée belle de l’un des frères fondateurs de Narrow Terence, Tereglio propose un low-folk à la neurasthénie assumée, livré sous un dépouillement quasi-minéral.
Chez Tereglio, la mélancolie fait loi et l’on y joue un éloge à la lenteur, à la solitude, au vide résonnant. Les chansons, servies par un chant naturellement plus enclin à murmurer qu’à hurler pour se faire entendre, s’offrent à l’oreille comme autant de pièces confinées – parfois caressantes, parfois suffocantes – mais à l’intimité et la sincérité toujours poignantes.
On pense alors au mellow-folk d’un Donovan se confrontant à la Lo-Fi désertique des œuvres solitaires de John Frusciante, le tout porté par une fragile fêlure vocale évoquant Troy Von Balthazar.
Un univers peuplé de spectres, invitant à une longue méditation les yeux mi-clos d’où l’on sort caressé par les mélodies, apaisé par les profondeurs et les échos, les sens éveillés par la minutie des détails
Chez Tereglio, la mélancolie fait loi et l’on y joue un éloge à la lenteur, à la solitude, au vide résonnant. Les chansons, servies par un chant naturellement plus enclin à murmurer qu’à hurler pour se faire entendre, s’offrent à l’oreille comme autant de pièces confinées – parfois caressantes, parfois suffocantes – mais à l’intimité et la sincérité toujours poignantes.
On pense alors au mellow-folk d’un Donovan se confrontant à la Lo-Fi désertique des œuvres solitaires de John Frusciante, le tout porté par une fragile fêlure vocale évoquant Troy Von Balthazar.
Un univers peuplé de spectres, invitant à une longue méditation les yeux mi-clos d’où l’on sort caressé par les mélodies, apaisé par les profondeurs et les échos, les sens éveillés par la minutie des détails
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